La France et l´Allemagne notamment s´opposent à la mise en place d´aides directes compensatoires pour les exploitations les plus affectées, préférant des mesures de marché plus ciblées. Certains, comme les Pays-Bas et le Danemark, souhaiteraient d´ailleurs un nouveau plan pour le secteur laitier. Mais la Finlande et les pays baltes, les plus directement touchés par l´embargo, veulent des aides directes compensatoires qu´ils évaluent entre 100 et 150 millions EUR. Aucune décision ne devrait être prise avant la prise de fonctions du nouveau commissaire européen à l'agriculture début novembre.