Dans un communiqué du 16 avril, l´Association générale des producteurs de maïs (AGPM), l´Union française des semenciers (UFS) et la FNPSMS (interprofession des semences) ont regretté ce vote qui va à l´encontre du droit « d´accès aux innovations biotechnologiques ».
Ils pointent notamment la « grande approximation juridique » du projet de loi qui trahit, selon eux, la « position doctrinale et politique » du gouvernement.

Répondant à cette accusation, le ministre de l´Agriculture, Stéphane Le Foll, a réaffirmé que sa position « constante et de conviction » resterait inchangée sur cette question, arguant que si les OGM présentaient un avantage économique aussi énorme que ce qu´on prétend, l´Espagne (qui a autorisé le MON810) « se mettrait à produire dix fois plus de maïs que nous ».
Les anti-OGM s´inquiètent, cependant, de la position du nouveau premier ministre, Manuel Valls s´étant montré plutôt ouvert à ce sujet lors des primaires socialistes de 2011.