Concernant la PAC, malgré les difficultés de mises en œuvre de la nouvelle PAC 2015, le premier Ministre a affirmé que le décalage des dates de déclaration n’affecterait pas le versement des aides à la fin de l’année. La PAC 2020, quant à elle, s’orienterait vers un système assuranciel soutenu par la puissance publique et la modernisation des exploitations pour plus de compétitivité.

Au sujet du « ras-le-bol » administratif ressenti par les agriculteurs, Manuel Valls souhaite que les normes françaises, notamment environnementales, soient alignées sur les standards européens. Il a redit sa volonté de  renégocier la directive nitrates, vieille de 20 ans, et qui n’est plus adaptée. Enfin, il a annoncé  la fin du moratoire sur les retenues d’eau (suite à l’affaire de Sivens).

Il a indiqué qu’un travail devait s’engager par rapport aux GMS, à commencer par une rencontre avec l'ensemble des acteurs de la filière porcine le 31 mars, ainsi qu'une réflexion sur le droit de la concurrence pour que les GMS n’abusent pas de leur position dominante.

Enfin, sur le volet compétitivité,  le premier Ministre a souligné qu’un dispositif de garanties publiques devrait être déployé pour faciliter l’accès des agriculteurs au CICE
et aux emprunts bancaires.

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